Propagation de la dermatose nodulaire en Franche-Comté : un défi pour l’agriculture locale

propagation de la dermatose nodulaire en franche comté : un défi pour l’agriculture locale

Une première apparition alarmante en Franche-Comté

La dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) a été détectée pour la première fois en Franche-Comté, suscitant une vive inquiétude parmi les acteurs agricoles de la région. Selon Les Échos, cette maladie virale, qui menace la santé des bovins, entraîne des pertes importantes et des restrictions strictes pour les élevages concernés.

Mesures sanitaires et contrôles renforcés

Face à cette situation, l’administration a instauré une politique de tolérance zéro sur les mouvements d’animaux. Des contrôles rigoureux, notamment par des équipes de police et de gendarmerie, ont été mis en place pour faire respecter l’interdiction de déplacement des bovins dans les zones affectées, comme en Haute-Saône, où la préfecture a confirmé ces mesures. La vaccination de 30 000 bovins a débuté dans la région pour contenir la propagation, avec des premières vaccinations observées dans une exploitation de Haute-Saône, comme rapporté par La Haute-Saône.

Extension de l’épidémie et réaction des autorités

L’épidémie s’étend rapidement, avec la zone réglementée s’élargissant au Doubs et à la Haute-Saône après la confirmation de nouveaux foyers dans le Jura. La France a suspendu ses exportations de bovins pour 15 jours, afin de limiter la circulation du virus, une décision annoncée par la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. Les éleveurs locaux, comme Nicolas Marchal à Sornay, expriment leurs inquiétudes alors que leur troupeau est à proximité des foyers épidémiques.

Impact sur le secteur agricole et réactions locales

Les violences économiques sont considérables, avec la disparition de plusieurs événements agricoles prévus, notamment la journée festive dans le Grand Pontarlier, qui a été annulée. La mobilisation des chambres d’agriculture et des élus vise à éviter un scénario similaire à celui de l’Ain, où la situation était devenue critique. La campagne de vaccination, qui a débuté dans les zones à risque, constitue la principale arme pour contrôler la maladie et préserver les élevages des pertes irréversibles.

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