Franche-Comté : mythe et réalité face à la recrudescence du chikungunya à Dijon

Une menace de plus en plus présente en Bourgogne-Franche-Comté

La région Bourgogne-Franche-Comté connaît une recrudescence préoccupante de cas de chikungunya, une maladie virale transmise par le moustique. Ces dernières semaines, Dijon, chef-lieu de la région, fait face à une propagation du virus avec l’identification de cinq cas, dont trois récemment confirmés dans le quartier de la Maladière.

Une situation alarmante à Dijon

Depuis le début de l’été, la région a enregistré plusieurs cas autochtones, avec le premier détecté le 8 août. La multiplication des cas a conduit à la mise en place d’actions de démoustication, notamment une deuxième opération durant la nuit du 20 au 21 août, afin de limiter la propagation du virus. Ces efforts visent à empêcher que la maladie ne se propage davantage dans cette zone déjà vulnérable.

Les conseils pour se prémunir contre la maladie

Face à cette menace, l’Agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté (ARS BFC) insiste sur la vigilance. Il est conseillé de porter des vêtements couvrants, d’utiliser des répulsifs, et de protéger les nourrissons avec des moustiquaires. L’ARS rappelle également qu’il faut éliminer toute eau stagnante dans l’environnement domestique pour réduire les sites de reproduction des moustiques.

Une réponse rapide face à la crise

Une ligne téléphonique dédiée a été mise en place, disponible 7 jours sur 7, pour répondre aux questions des habitants. La mobilisation des autorités sanitaires, conjuguée aux recommandations de précaution, constitue la clé pour limiter la diffusion du chikungunya en Bourgogne-Franche-Comté, région touchée par cette problématique sanitaire inattendue. L’expérience de Dijon peut servir d’exemple à l’ensemble de la région face à cette menace grandissante.